Parmi les craintes réelles lors d’un festival, celles d’un accident. Et quel que serait cet événement, c’est toujours une épée de Damoclès au dessus de la tête des organisateurs.

Alors, il faut parler sécurité. Ce copieux et important dossier, c’est le vice-président de Temps Fête, Michel Saluden qui en a la responsabilité et la prend à cœur.

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L’arrivée du Bélem en 2010 sur le plan d’eau à Port Rhu. Le Télégramme

Ce volet d’un festival comme Temps Fête est très varié et regroupe de nombreux éléments. Sur l’eau et sur terre, elle est l’objet d’une préoccupation permanente. D’un branchement électrique à la nourriture servie, il n’est pas un chapitre qui soit oublié. « Plus le temps passe, plus les sujets abordés et objet de notre attention se sont diversifiés au fil des éditions », souligne Michel Saluden.

De tout, et plus encore
Pour ce faire, l’équipe professionnelle de Temps Fête épaule Michel Saluden dans l’organisation. Chapiteaux, modules de type Algéco, installations électriques et téléphoniques, circulation sur le site et surveillance, nourriture (en savoir +) : tout est passé au crible, discuté et validé. « Chaque matin, avant l’ouverture du site, nous nous réunirons pour faire le point sur la journée passée et la journée à venir ».

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Michel Saluden, face au plan du site de Temps Fête qui sera affiché au PC multi-services.

Et chaque jour, toute cette activité sera coordonnée par un PC multiservices. « Nous avons sur le terrain de quoi répondre à chaque souci qui pourrait se présenter », indique Michel. « A nos côtés, il faut ajouter que gendarmes, pompiers et techniciens de la ville sont eux aussi mobilisés pour concourir à la sécurité du festival. Parce que nous sommes ce que la loi définit comme ‘fête privée’, nous faisons également appel à des moyens privés pour assurer une partie de cette sécurité », précise Michel.

Répondre au plus vite à tout type d’aléa
Pour les blessures, c’est une nouvelle fois les équipes de la Protection civile des Côtes d’Armor et quelque 27 personnes qui sont mobilisées pendant le festival, qu’il s’agisse d’infirmiers ou d’un médecin. « Si nous devions faire face à un accident, en journée ce sont les pompiers qui interviennent. En soirée, une ambulance privée est sur site de 22h à 2h du matin. Elle œuvrera en lien avec le centre de régulation des secours, le centre 15. » 15, parce que c’est le numéro de téléphone qui permet au quotidien de faire appel aux secours médicaux.

A cela, il faut ajouter la sécurité des lieux. « Les bénévoles jouent ici aussi un rôle important », insiste Michel Saluden. « Nos bénévoles sont en patrouille, 24 heures sur 24. La circulation des festivaliers sur le site, la jauge des personnes sur les pontons et la surveillance du trafic visiteurs sur la passerelle Jean Marin sont au centre de leurs préaucupations. A eux se joignent le personnel de la société IPSOSS Sécurité, plus spécifiquement concentrée sur la surveillance et le gardiennage des installations ».

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Circulation sur la passerelle Jean Marin en 2010 – Temps Fête – Jacques Vapillon

A moins d’un mois du festival, il n’y a pas d’inquiétude particulière. Comme les navires, le plan est bien gréé. Et même si le pire est toujours possible, la réflexion en amont est conséquente pour réagir au plus vite et au mieux. « Chaque édition nous donne les enseignements nécessaires à une fiable et toujours meilleure organisation », conclu Michel. Temps fête est une nouvelle fois paré pour recevoir les festivaliers en toute sécurité.

Fabrice Rohou.