Le temps (Fête) est au bilan. Un exercice que réalisera ce jour Loïc Hénaff, président de l’association des fêtes maritimes. Plus qu’un bilan, c’est aussi sur la dynamique insufflée depuis 2008 que reviendra le président.
Au-delà du bilan de Temps Fête 2012 qui laisse apparaître un très léger déficit de -0,8% (à comparer au budget global du festival, d’un montant de 1,665 million), le souhait de l’équipe des fêtes maritimes est de conforter l’état d’esprit qui guide à l’organisation : la professionnalisation.
“Entendons-nous bien, indique Loïc Hénaff, parler de professionnalisation, c’est parler d’une bonne exécution des tâches et travaux de l’équipe à tous les niveaux. L’époque veut que, plus que jamais nous fassions œuvre de rigueur, dans tous les domaines, quel que soit notre niveau d’implication.”
Et Loïc de poursuivre : “Qu’il s’agisse de Temps Fête ou d’autres manifestions que nous pourrions organiser, nous avons et aurons toujours besoin de nos bénévoles. Alors, tel de petites fourmis (dont le bureau fait évidemment partie), c’est parce que tout le monde travaille de manière organisée et rigoureuses que nous pourrons parer les écueils.”
Sur ces objectifs, et face au succès de l’édition 2012 qui a vu un peu plus de 100 000 visiteurs parcourir le port du Rosmeur, le discours des fêtes maritimes se veut résolument porteur de valeurs positives. “2006 nous a appris beaucoup de choses. Les deux éditions suivantes nous ont permis d’améliorer pas mal de points. L’amélioration est un cycle continu”, explique Loïc.
“Et parce que s’améliorer, être meilleur est un pari enthousiasmant, à nous de partager cet objectif avec le plus grand nombre, qu’ils soient bénévoles ou professionnels, explique-t-il. C’est comme en entreprise : ce qui ne change pas peut devenir un frein. Temps Fête doit se renouveler et s’améliorer en permanence. C’est parce que nous améliorerons et innoverons que le public sera au rendez-vous.” Cap sur 2014 !
Fabrice Rohou.
